Carol KACSÓ
Depozitul de Bronzuri de la Guruslău, judeţul Sălaj
Das Bronzedepot von Guruslău, Bz. Sălaj
Das Bronzedepot von Gurusläu, Bz. Sălaj
(Zusammenfassung)
Das Bronzedepot von Gurusläu (ung. Magyargoroszlo), Bz. Sălaj wurde 1940 auf der Flur Sub Vii entdeckt und wurde zuerst von Marius Moga 1948 publiziert. Das wichtigste Fundstück von Gurusläu ist das fragmentarisch erhaltene Kettengehänge, das sowohl von Moga als auch von anderen Autoren falsch abgebildet wurde. Aufgrund der geretteten Fragmente und in Anbe tracht der vorhandenen Analogien kann das Stück von Gurusläu aber graphisch genau wiederhergestellt wer den (Abb. 1). Uber die Deutung der reichen Gehänge wurden mehrere Meinungen geäußert (siehe zusammenfassend bei Kaeso 1995a, 97). Es scheint recht wahrscheinlich, dass die Gehänge Trachtzubehöre waren, die anläßlich religiö ser Feierlichkeiten verwendet wurden. Der Fund von Gurusläu datiert in die Stufe Spätbronzezeit 2, die der mitteleuropäischen Stufe Reinecke Bronze D, bzw. der frühen Urnenfelderzeit entspricht.
Figurines en argile brûlée à signification de culte dans les sites de type Gava-Holihrady dans le Nord-est de la Transylvanie
(Résumé)
L’article présente l’art plastique zoomorphe et anthropomorphe en terre brûlée appartenant aux cultures Gava-Holihrady, qui ont peuplé le territoire de la Transylvanie de Nord-est au début de la première période de l’âge du fer. Toutes les pièces proviennent des sites ouvertes, la plupart étant découvertes suite à des recherches systématiques (Stupini – 5, Herina – 3, Fântânele – 2), une seule étant due à une trouvaille accidentelle (Visuia). Le lecteur y trouve analysés les aspects liés à la typologie et à la technologie de la plastique zoomorphe, étant mises au jour les caractères spéciaux de l’art de l’aire étudiée. La plastique zoomorphe découverte dans le dit espace est remarquable par sa diversité et son originalité. Parmi les pièces trouvées, celle de Visuia (taureau) (PL 1/3) est commune et fréquemment rencontré dans les autres fouilles. Au contraire, les pièces de Stupini – ours (Pl. 1/1), chien (Pl. 1/2) et Herina – tête de cervidé (PI. III/3) sont rarement rencontrées dans le répertoire des représentations zoomorphes appartenant à la culture Gava-Holihrady. En exemplifiant l’art plastique zoomorphe, nous mentionnons les deux pattes en argile découvertes à Herina, l’animal suggéré étant très probablement l’ours (Pl. IV/1-2). La signification de culte, spirituelle, de ces objets est renforcée par le fait d’avoir été découverts à côté de la tête du chevreuil. Dans le même endroit, des fouilles plus anciennes ont mis en évidence une fosse, probablement rituelle, où plusieurs poids en argile avaient été déposés, dont deux présentés aux bouts des incisions en forme de croix (Pl. V). Une autre catégorie de pièces analysées en argile brûlée est représentée par les objets fusiformes, les pointes aiguisées et une proéminence centrale décorée par des rayures, et le côté opposé étant plat et sans ornements. Quatre pièces proviennent du Nord-est de la Transylvanie, dont trois de Stupini – deux de la même habitation d’où proviennent les idoles zoomorphes (Pl. II/1-2), une de la couche de culture (Pl. II/3) et l’autre de Fântânele (PL III/2). Par l’association entre les pièces découvertes dans l’habitation 122 de Stupini, l’auteur les attribue une signification rituelle. Sans exclure leur interprétation en tant qu’idoles zoomorphes ou amulettes, il les considère comme une autre version plus stylisée des statuettes anthropomorphes. La comparaison avec les pièces an thropomorphes déjà étudiées suggèrent qu’elles représentent des figures féminines. Leur reproduction est très stylisée, leur bombage pouvant évoquer à la fois la grossesse ou la maternité. Les statuettes zoomorphes comme celles anthropomorphes, mais surtout les dernières sont liées au culte de la fertilité. Une découverte spéciale est la statuette anthropomorphe de Fântânele (PL III/l). Le caractère accidentel de cette trouvaille, à l’occasion de la découverte d’une nécropole post-romaine, la pièce n’ayant pas des analogies directes avec l’art plastique de type Gava-Holihrady, rend son encadrement dans cette période reste discutable et réservée. Prenant en compte le fait que les meilleures analogies peuvent être établies avec les cultures contem poraines de la première époque du fer situé à l’Est des Carpates, nous pouvons supposer, en concordance avec l’avancement actuel des recherches, qu’elle appartient à une couche d’habitation de type Gava sporadiquement identifiée à Fântânele. Ces pièces en argile sont des composantes de la vie spirituelle et reflètent une petite partie de manifestations et des rites des communautés de type Gâva-Holihrady que nous pouvons imaginer beaucoup plus complexes.
Gabriela RĂDULESCU
Ceramica dacică din cetatea de la Viile Tecii, jud. Bistriţa-Năsăud
Dacian Ceramics from the Viile Tecii Fortress, District Bistriţa-Năsăud
Dacian Ceramics from the Viile Tecii Fortress, District Bistrița-Năsăud
(Abstract)
There is limited information in older literature about the Viile Tecii fortress. Laszlo Kövary mentions in 1892 the fortress located a few km. from Teaca. Andreas Weniger mentions it in his short presentation „Die Burg vom Gross-Eidau. Eine Sage” it is then mentioned in M. Roska’s Archaeological Collection. In the ,,70’s the town was part of an archeological survey. Although of very small extension, it still allowed the identification of pottery chronologically framed within the second Iron Age, and Dacian and Medieval materials. Subsequently, the re search undertaken later, during the ,,90’s was able to establish the stratigraphy and fortification steps of Viile Tecii. In terms of size, Viile Tecii is part of an oval enclosure with axes 100×80/90 m, protected by a double moat system and situated on a height difficult to reach, at 512 m altitude. Its strategic position is remarkable: it was fortified and used as such several times. The approach undertaken to identify its fortification steps at this height, however, was difficult because later arrangements made in the Middle Ages disturbed in many areas earlier fortification systems. The stratigraphic position and archaeological material recovered during the study of the plate provided in formation on the main landmarks of fortifications in the area. Thus, systematic research undertaken in the archa eological site of Viile Tecii in the context of discussing landmarks of the early medieval habitat in northeastern Transylvania; the fortification proved interesting in that archaeological investigations have revealed the existen ce of an earthen fortress that could be classified chronologically as belonging to this period (eleventh century AD). Its later sue, in the Middle Ages, was also documented. However, this height was fortified long before the Middle Ages: the Dacian pottery recovered, the site stratigraphy, the identified materials illustrate it. The Dacian archaeological material identified in Viile Tecii consists entirely of ceramics. Systematic investi gations undertaken here have made possible the recovery of Dacian pottery fragments: although materials are fragmentary, some dishes have been recovered and put together: pots, Dacian cups, even a bowl that was enti rely reconstructed, including its rim diameter. Hand pottery is the largest category found in the landscape of Viile Tecii: it is overwhelmingly present here. It is a usual ceramic, made in many cases from a coarse paste containing a lot of sand, made into a friable, rough paste, sometimes mixed with pebbles. It is well kneaded but often contains as degreaser sand, large grains, grav el, crushed shreds or organic materials, sometimes in large quantities. Fragments recovered and reconstructed vessels are rough and lumpy. Hand made pottery by generally modeled without much care. In the hand-made pottery class there are ceramic pieces of a finer and more compact type, made from care fully selected clay, washed, strained, with inclusions smaller than the coarse pottery (bi-conical vessel, with pol ished surface and a reddish to brown slip. The same situation can be observed in the case of the bowl recovered as well as other fragments. The hand made pottery typology found in Viile Tecii is a simple one, so several well known forms of Dacian ceramics could be identified: ordinary pots, the cup and bowl. The hand modeled pot is the most common rep resentative in the context of Dacian pottery from Viile Tecii. A rim fragment from a fruit bowl indicates the presence of wheeled pottery as well, although in a very small proportion. The fragment in question is worked into a well kneaded paste, neatly smoothed although many small inclusion – sub-milimeter – therefore from well washed and sifted sand; burnt, brick-like, uniform cooking of the clay. The fragment surface is polished, with a reddish-brown slip. Regarding the dating of the Viile Tecii fortress, the analysis of the ceramic material recovered allows for the assumption that it belongs to the Dacian classical period, between centuries 1 B.C. – and 1 A.D.
Dan DANA, Corneliu GAIU, Radu ZĂGREANU
Un nou duplicarius din ala I Tungrorum Frontoniana atestat pe un vas descoperit în castrul roman de la Arcobara/Ilişua
Un nouveau duplicarius de l’ala I Tungrorum Frontoniana attesté sur un vase découvert dans le camp romain d’Arcobara/Ilişua
Un nouveau duplicarius de Valu I Tungrorum Frontoniana attesté sur un vase découvert dans le camp romain d’Ar cobara/Ilișua
(Résumé)
Au cours des fouilles de 2009 dans le camp auxiliaire d’Ilișua (dep. de Bistrița-Năsăud, Roumanie), en Dacie Porolissensis, dont le nom ancien était Ar cobar a, a été découvert un vase (10 x 10 cm), sans doute destiné à la consommation du vin. Trouvé dans la retentura sinistra, plus précisément dans la zone des stabula (écuries), il présente un graffite gravé après cuisson (ht. des lettres: entre 0,5 et 1 cm); la lettre qui présente la forme la plus particulière est le D. Il convient de lire, en écriture cursive, PRISCIDVPL, à développer Prisci dupl(icarii). Le sous- officier Priscus, duplicarius dans Yala I Tungrorum Frontoniana, l’unité auxiliaire stationnée à Ilișua, était donc le propriétaire du vase. D’après le contexte archéologique (trouvailles de deniers, phase du camp de terre), on peut dater cette marque de propriété du second quart du IIe s. ap. J.-C. (ou du milieu du IIe s.), sous le règne d’Hadrien ou d’Antonin le Pieux, le duplicaire étant manifestement un pérégrin. Cet exemple d’écriture cursive sur céra mique constitue un témoignage indirect, et d’autant plus précieux, de l’écriture quotidienne sur des supports périssables (tablettes de bois, papyrus, parchemin) dans le milieu militaire.
Silvia MUSTAŢĂ
Vasele de bronz romane de la Ilişua/Arcobadara
The Roman bronze vessels from Ilişua/Arcobadara
The Roman bronze vessels from Ilișua/Arcobadara
(Abstract)
The paper analyzes a number of 23 fragments belonging to Roman bronze vessels which were discovered at Ilișua/Ar cob adar a during old excavations undertaken by Torma Kăroly in the second half of the 19th century and during field research carried out inside the auxiliary fort starting with 1978. A small group of objects is represen ted by stray finds identified on the surface of the fort which were part of private collections. The main types identified are represented by casseroles with disc-ended handle (no. 1), including Gôdâker type (nos. 2-3), dippers and strainers belonging to Eggers’ type 160 (no. 4) and 161 (no. 5), jugs with spout of Canterbury type (no. 6), lids coming from sheet bronze jugs Bolla I and II (nos. 7-11), globular amphorae (no. 12), and steep-walled basins with appliqués shaped as stylized birds (nos. 13-15). Due to the fragmentary state of preservation, it was not possible to identify the type for three of the objects (nos. 16-18) included in the analysis and for other five (nos. 19-23) it is not clear whether they belong to bronze vessels or not. Based on the chronology offered by periods in which the types were produced it was possible to isolate three moments in time related to the import of such goods at Ilișua/Ar cobadara: the first one is connected to the troops which built the first timber fort at the beginning of the 2nd century AD and the vessels belonging to it arrived in the new province together with their owners. The second one is represented by bronze vessels which arrived at the site till the middle of the 2nd century AD and the third consists of vessel types which were imported from the middle/last decades of the 2nd century AD till the middle of the 3rd century AD.
Sorin COCIŞ, Vitalie BÂRCĂ
Ateliere şi producţia de fibule de tip „sarmatic” (Almgren grupa VII, seria I)
The workshops and production of „Sarmatian” brooches (Almgren Group VII, Series I)
The workshops and production of „Sarmatian” brooches (Almgren Group VII, Series I)
(Abstract)
Our attempt herein is to present and analyse on the basis of archaeological finds the workshops producing the head-knob variant of „Sarmatian” brooches. Ten workshops of the kind were prudently confirmed based on bronze and clay moulds as well as unfinished items. The authors agree that such crafting complexes were most likely in operation in many settlements, however they do not exclude the hypothesis according to which these brooches may have also been manufactured by travelling artisans. Subsequent the analysis of the moulds and of the half-finished brooches, it was noted that the centres produced the variant with external chord. In ad dition, the authors noticed that the finds’ area pointing to the production of „Sarmatian”, head-knob brooches comprises, with one exception, the German or German influence world. Accordingly, the authors concluded that the association of these brooches with the Sarmatian world as well as the remark they are of Sarmatian origin should be in fact abandoned. The few such brooches in the Sarmatian environment of the Pannonian Plain in contrast to the German world, the fact they are missing from the north-Pontic Sarmatian world, the distribution area of the workshops, their often association within graves with brooches originating in the German environment ultimately evidence that this brooch type was adopted by the Sarmatians from the German peoples. Given all the above, the authors reached the conclusion that in the current state of knowledge one may argue with certainty that these brooches originate in the Przeworsk environment from where they diffused southwards and eastwards.
Jordanes and the Gepids. Between Goticism, Pangermanism and Walter Goffart
(Abstract)
Recent archaeological discoveries in Transylvania have led to increase of the monuments dated in the V-VI century AD, consisting mainly of settlements and cemeteries belonging to the so-called Reihengräberkreis. Based on written records and the ethnic interpretation of archaeological remains, all these findings are interpreted as belonging to the Gepids. According to this historical reconstruction, for more than two centuries (454-680 A. D.), Transylvania was ruled, and, after 567 A. D., inhabited, by the Gepids nation. Current modern vision is that the Gepids are Eastern Germans, closely related to the Goths and Vandals, one of many „Gothic nations”. Because the „Germanicity” of most barbarian peoples mentioned in written sources in the Danube area (as Goths, Vandals, Gepids, Scyrians, Herulians) originate in the historical narratives of the time of Justinian (Jor danes and Procopius), emerges in the Renaissance through the „exaltation of the Goths’ (goticism) and finds its final expression after the setting of the deutsche Altertumskunde and the pangermanist interpretations, we try to sketch a history of these moments form the view of the Gepids’ origin.
Le patrimoine transylvain dans la correspondance de Iulian Marțian
(Résumé)
La correspondance de Iulian Marțian, collectionneur et homme d’affaire de Năsăud, ancien officier de l’ar mée habsbourgeoise, explorateur passionné des stations archéologique et bon connaisseur des monuments his toriques de la Transylvanie, auteur de nombreux articles et travaux historiques, nous permet de reconstituer ces contacts avec toute une série de personnalités autochtones ou étrangères qui ont fait appel à ses connaissances et à sa riche collection d’antiquités. La passion et la curiosité qui les pousser vers l’étude des vestiges historiques, son désir constant de faire connaître et protéger les monuments de la vallée de Someș, ses donations généreuses adressées à des institutions muséales et académiques se retrouvent dans les échanges épistolaires qui ont été conservés. Dans le cadre de la Commission pour les Monuments Historiques- Section de la Transylvanie, il s’est fait re marqué comme un des membres les plus actifs par ses nombreuses initiatives qui ont bénéficié d’une soutenance unanime. Son dialogue épistolaire entretenu avec Alexandru Lapedatu, Michael Csaki et Constantin Daicoviciu met au jour ses efforts et son attention mis au service de la défense et de la connaissance des monuments histo riques. Les lettres envoyées par Marton Roska représentent des émouvants souvenirs d’une amitié durable et d’une passion commune pour l’archéologie, mais aussi de leur générosité envers le très prometteur jeune secré taire de la Commission, Constatin Daicoviciu. Les épîtres envoyées par Josef Szombathy de Wien, Hans Reinerth de Tübingen sont les preuves du prestige dont jouissait « l’amateur des antiquités » de Năsăud, dans le monde savant.
Informations sur les territoires du Bas-Danube étendues en chronique de Michel Attaleiatès
(Résumé)
Le présent article contenu des informations sur les territoires du Bas-Danube étendues en chronique de Mi chel Attaleiatès. Elles se référent au révolte de villes paristriennes contre l’autorité centrale byzantine (1072-1073) et aux rapports de l’Empire Byzantin avec les migrateurs turaniques – Petchénègues et Ouzes – au seconde moitié du XIe siècle.
Reisebericht des österreichischen Geschäftsträgers Johann Cristoph von Kindspreg bezüglich der rumänischen Staaten wärend des türkisch-polnischen Kriegs (1672-1674)
(Zusammenfassung)
In vorliegender Abhandlung stellen wir eine wichtige und unbekannte Urkunde dar, und zwar der Reise bericht des kaiserlichen Geschäftsträgers Johann Cristoph von Kindspreg, der von diesen wärend dessen Reise von Istanbul zur Moldau verfasst worden ist, Wir nehmen Beziehung hauptsäschlich auf jene Auskünfte, die sich auf die rumänischen Staaten berufen. Wir schrieben zum erstenmal die Informationen heraus, die sich auf die rumänischen Staaten, Moldau und Valachei, wärend des türkisch-polnischen Kriegs (1672-1674) beziehen, indem wir die Verkehrsstrecke des Geschäftsträgers durch die verschiedenen Ortschaften verfolgen, und seine Berichte über Lande und Leute bemerken und seine Aufzeichnugen über das Klima und den Widerwille des Kriegs studieren. Sein Kampfberichtsbuch ist sehr kurz zusammengefasst im Hinblick auf die diplomatischen Zusammenhänge zwischen den Staaten. Deshalb haben wir alle Informationen aus dem Reisebericht im Kontext der politischen Beziehungen und der Militärbündnisse der zweiten Hälfte des 17ten Jahrhunderts vorgelegt.
Historical restitutions. The chronicle of the greek-catholic parish of Șoimuș written by Ioan Baciu
(Abstract)
In order to present the primary source of information for those who took interest in the theme and its con tent, the author publishes the manuscris writtten by Ioan Baciu, „The chronicle of the greek-catholic parish of Șoimuș”. The conclusion show that the notes written by the priest from ancient times/ab urbe condita, until the day of the departure from the town where he was born and where he had the parish, present the talent of chronicler of Ioan Baciu. In addition the motivation for publishing this manuscript is so that the model of presentation of the actions of the past to determine a concentrated action of identification for as many places in the county of Bistrița-Năsăud that should be revaluated by publishing.
Les pratiques électorales dans la region du Năsăud 1869-1914
(Résumé)
La lutte politique dans la région de Năsăud a compris plusieurs étapes. Dans une première étape, entre 1869-1896, les habitants de Năsăud ont applique la tactique passivité, sans être en mesure empêcher 1 election des candidats hongrois . Entre 1896-1914 les habitants de Năsăud ont adherée à la tactique militante (l’élection d’un député du gouvernement) parce que l’un des candidats du gouvernement était roumain, Ion Ciocan. Si en 1869 les habitants de Năsăud ont placé les intérêts nationaux au-dessus de la sphère privée (qui se manifeste par l’existance des propriétés et du district), en 1896 ils ont placé principalement les intérêts locales (qui consiste en existence des propriétés des gardes-frontières et du gymnase). Il s’agit d’une conception individualiste, mais aussi d’un pragmatisme politique, affichée par les habitants du District de Năsăud qui mettaient l’intérêt person nel au-dessus de l’intérêt national. Il faut mentioner aussi que si en 1869 les roumains espéraient que le double système politique sera rapidement aboli, le maintenance du système dualiste en 1896 a incité les habitants du District de Năsăud à la prudence et à une approche plus souple, destiné principalement à protéger leurs intérêts. Une fois le mouvement national en Transylvanie passé à l’activisme, on a essayé à Năsăud mais, sans succès, d’imposer un candidat du Parti National Roumain. Interrompu pendant la première guerre mondialle, le combat politique a éclaté à nouveau à la fin de la guerre la sagesse politique des concurents et des électeurs étant à nouveau testées.
Astra and Literary Recognition in Transylvania: „Andrei Mureșanu” Award
(Abstract)
The beginning of the 20th century brings to the fore the previous century’s questions regarding the intellec tuals’ role in society, but at a different level. The gravity with which this question is being asked suggests that we are facing a crucial point for the Romanian Transylvanian society. Any examination of the cultural project of Transylvania cannot be done without discussing its institutionalized dimension, namely, the strategies pursued by ASTRA, the institution that enrolled an impressive share of the time’s cultural elite. In 1905, ASTRA will pro vide for the first time the „Andrei Mureșanu” Award for the best writer of the year. This competition is relevant for how the idea of writer is being configured in this area, the means of literature or the way literary recognition function. My study also analyzes one of the major dillemas for ASTRA”s literary department, the separation of literary from culture. There are many confusions that arise at this level and the literary competion will be affected by all the literary concessions that appear. My study aims to reflect on the neglected status of the Transylvanian Romanian writer and on the elements that suggest a more clear delineation of a professional identity.
Lupta românilor din Austro-Ungaria, pentru unitate națională, în ajunul și în timpul primului război mondial
(Rezumat)
Autorul creionează situația generală a mișcării naționale române din Monarhia austro-ungară în interva lul premergător înfăpturii unificării naționale din 1918. Segmentul de debut include preliminarii de sorginte diversă cu privire la stadiul evolutiv al naționalității române pe durata primului război mondial. Analiza este sumarizată pe două arii istorico-geografice (Bucovina și Transilvania) și punctează modalități de militantism exersate de mișcarea națională română în două faze distincte (neutralitate și starea belică). Demersul propriu de autonomizare și valorizare în ansamblu este schițat în variantele de voluntariat și propagandă efectuate în țară și străinătate. Momentul 1918 este concis inserat în desfășurarea factuală din cele provincii locuite majoritar de elemental autohton. Finalul elaboratului dezvăluie opinii referitoare la statuarea efortului de totală independen ță certificate în 1920.
Petre DIN
Mihai Eminescu şi chestiunea evreiască
Mihai Eminescu et la question juive
Mihai Eminescu et la question juive
(Résumé)
Le juif a été perçu par les sociétés traditionnelles dans la position d’un étranger diabolisés dans les plu sieurs situations et toléré difficilement dans les zones périphériques dans les grandes agglomération urbains. Le début de l’attitude negative de l’élite politique et culturelle roumaine vis-à-vis des juifs est chronologique ment associés de moment de la conquête de l’indépendance nationale conditionné par le Traité de Berlin, qui fournit changement de l’article 7 de la Constitution depuis l’année 1866. Cet article mentionne que seulement les étrangers de Christian rite peuvent obtenir citoyenneté roumaine. Un autre avis historiographie mentionne que l’antisémitisme roumain est apparu après l’Union des Principautés Roumaines, quand il était nécessaire d’ identifier la population de l’état juif dans les nouvelles frontières territoriales. L’attitude négative de Mihai Eminescu vis-à-vis des juifs a des raisons de développement économique et non raciale. Son langage est généré par le fait que les juifs utilisent des méthodes incorrectes dans l’accumulation de richesses à la défaveur des paysanns roumains, perçus comme une classe positive. La concurrence maladive de bourgeoisie juive à la défaveur de concurrence roumaine, le monopole sur la vente des produits, les compé tences en commerce ont été créés au niveau de la sensibilité collective croumaines une réaction dénigrement sur les juifs. Dans la vision de poète, le producteur juif avec caractère et connaisseur de la langue roumaine, avait son respect. L’attitude d’Eminescu peut être perçue comme une compréhension insuffisante de la contribution de la bourgeoisie juive à la développement du commerce roumaine
Enfants juifs, enfants chrétiens – souvenirs de temps passés
(Résumé)
Notre étude a été conçue à partir des entretiens réalisés avec des personnes qui sont nées ou qui ont vécu des laps de temps plus longs ou plus courts dans la région qui couvre Factuel département de Maramureș. La méthodologie utilisée dans les entretiens est spécifique à l’histoire orale. Nous avons sélectionné les histoires de vie de 19 personnes (9 hommes et 10 femmes) de divers nationalités : 12 juives, 5 roumaines, 1 ukrainienne, 1 hongroise), né entre 1921 et 1948. Les interviewés sont des juifs, mais également des chrétiens qui ont eu des voi sins, des collègues, ou de partenaires de vie juifs, dont les histoires s’entrelacent et se complètent. C’est un essai de reconstituer, sans parti pris et honnêtement, les moments de l’enfance commune des ces juifs et ces chrétiens dans une partie du pays qui présente des caractères éthiques particuliers par rapport à l’ensemble du pays. Notre étude n’a pas cherché de mettre l’accent sur les données historiques ou les noms, mais surtout sur des considérations personnelles, la perception des séquences de vie familiale, sociale, religieuse, évoquant l’am biance d’un village, d’une ville, d’un temps historique, dans le but d’obtenir des histoires de vie. Dans la plupart des entretiens, l’enfance des interviewés couvre la période d’entre les guerres. Leurs souvenirs sont plaisants et ils y reviennent avec joie. Les témoins juifs ont accepté ouvertement de revivre les moments ayant précédé la déportation, mais certains d’entre eux ont préféré garder le silence quand les questions se sont portées sur la période des manifestations antisémites. Les années de l’enfance, au-delà du niveau social des interviewés, sont restés profondément gravées dans la mémoire affective, même si dans le temps du récit des souvenirs doulou reux surgissent parfois à la surface de la conscience.
Die deutschen aus den banater bergland 1918-1940. Sozio-wirtschaftliche und politische aspekte
(Zusammenfassung)
Die Räumlichkeiten des Problems: unter dem Aspekt der Situation auf der Zeitachse gelegen, können die Schriften, die das gesellschaftliche Leben der Deutschen aus dem Banat Hochland beschreiben in drei große Kategorien entwickelt werden. Beim Überprüfen der Geschichtsschreibung des gesellschaftlichen Lebens, in Bezug auf die Minderheiten Bewohnern aus dem Berggebiet des Banat, beobachten wir, dass allzu oft in der Beschreibung der Alltag Aspekte, ein starkes Einsetzen des politischen Diskurses als Tatsache gab. Das hat eine bestimmte Nuance in die Erzählung gestempelt, die oft nicht entsprechend mit dem unparteiischen Besch reibung einstimmte, die nur allzu notwendig gewesen war, im Betracht der historischen positivistischen En twicklung85. Aus diesem Grund ist es notwendig, kritisch zu analysieren, in folgenden Seiten, eine Reihe von Ar beiten, und sie sine ira et studio einzuschätzen wissen. Diese Tatsache beweist sich als notwendig, da in den 3en, 4en und 5en Jahrzehnten des 20en Jahrhunderts es eine Reihe von Bücher gab, die als Nebenfluss der Ideen der sozial demokratischen, nationalistischen und national-sozialistischen politischen Parteien veröffentlicht worden sind86. Wir betrachten auf der Basis der Bestandteile der Einführung, realisiert durch chronologische Grenzen, als auch durch kritische Analyse der Ergebnisse des historischen Schreibens, das unserer vorausgegangen ist, dass wir auf der Präsentation eine Reihe von sachlichen Rahmen bewegen, die Nahrung für die interpretative Analyse der Minderheit bieten soll von der genannten speziellen Bereichen. Ausgehend von den Räumlichkeiten der Geschichtsschreibung des Themas erstellt und mit der inhaltlichen Struktur zuvor beschrieben, werden die wichtigsten Aspekte der Geschichtsschreibung des gesellschaftlichen Lebens, von den Deutschen aus dem Banat Hochland mit gleicher Bedeutung behandelt werden, mit einem ganz besonderen Teil in der historiographischen Erzählung87. Eine Reihe von Autoren, nicht weniger als 15, haben über die Herkunft der deutschen Siedler, die von den habsburgischen Behörden dem Banater Berge gebracht wurden, mit einen kleineren oder größeren Grad an wissenschaftlicher Genauigkeit geschrieben, nach dem Grad der Motivation und Weiterbildung jedes Schriftstellers. Einige Editoren bringen unter dem Dach des Begriffs „schwäbisch” die Deutschen aus dem Banater Bergen, wobei dies ein häufiger Fehler im 20en Jahrhundert ist. Andere Autoren beziehen sich suf die Präsenz der deutschen Gemeinde in den Ebenen und Berge des Banat, sozial und kulturell, indem Sie versuchen, leben dig das Bild desHeimat wieder zu spiegeln, euphemistisch von der syntagme beschrieben: Heide und Hecke. Die Arbeit in Frage zeigt, dass eine solide Ausgangsbasis für viele interessante Aspekte des gesellschaftlichen Lebens von der deutschen Gemeinde Banat Hochland abgedeckt zu erkunden sei. Mögliche Forschungsthemen können analysiert werden, basierend auf historiographischen Schriften: Habitat Fragen der deutschen Bevölke rung von Mikro-Bereich, Beschreibung seiner gesellschaftlichen Elite und die lokalen Berufe der ethnischen Deutschen, der Beitrag der Verbände und Berufsgruppen, illustrierte Arbeitskämpfen und sozialen Probleme erlebt durch die deutschen Arbeiter und Enthüllung einige Aspekte und Komponenten des deutschen Alltags in den Banat Berge, siwue auch Fragen der sozialen und politischen Versammlungen, aber auch andere, in ihrem eigenen Recht ein Teil des menschlichen Wesens, wie zum beispiel die Kriminalität.
Germanii din Banatul montan 1918-1940. Aspecte ale vieții socio-economice și politice
(Rezumat)
Sub aspectul situării pe axa temporală, scrierile care se ocupă de viața socială a germanilor din Banatul Mon tan interbelic se pot diviza în trei mari categorii. Verificând istoriografia vieții sociale a localnicilor minoritari din zona muntoasă a Banatului, observăm că, adeseori, în cadrul descrierii aspectelor cotidiene comunitare, există un clivaj puternic cu discursul politic, fapt care a imprimat narațiunii o anumită nuanță, adeseori deloc conformă cu descrierea imparțială atât de necesară dezvoltării pozitiviste istorice. Din acest motiv este nevoie să analizăm critic, în cele ce urmează, o serie de elaborate și să le apreciem sine ira et studio. Acest lucru se dovedește necesar, având în vedere faptul că în perioada deceniilor III, IV și V ale secolului XX, s-au publicat o serie de lucrări care sunt înrâurite partinic ideilor politice social-democrate, naționaliste sau național – socialiste. Considerăm că în virtutea elementelor componente introducerii, realizată atât prin modalitatea încadrării cronologice, cât și prin analiza critică a rezultatelor scrisului istoric preliminar încercării noastre, putem trece la prezentarea unor serii de cadre factuale, menite să ofere substanță analizei interpretative referitoare la existența socială a comunității minoritare din zona circumscrisă spațial. Pornind de la premisele create de istoriografia temei și folosind struc tura de conținut descrisă anterior, principalele aspecte ale vieții sociale a germanilor din Banatul Montan în cur sul anilor interbelici vor fi tratate cu egală importanță, acordându-li-se în parte un loc cu totul special în cadrul narațiunii istorice. O serie de scriitori, nu mai puțini de 15, au descris originea coloniștilor de limbă germană aduși de autoritățile habsburgice în Munții Banatului cu un grad mai mare sau mai mic de acuratețe științifică, în funcție de nivelul de motivație și pregătire profesională a fiecărui autor. Unii dintre editori, îi introduc sub umbrela termenului de „șvabi” și pe germanii din Banatul de munte, aceasta fiind o eroare frecvent întâlnită în cadrul istoriografiei secolului XX. Alți scriitori evocă prezența comunității germane în zona de câmpie și de munte a provinciei Banat, sub aspect social și cultural, încercând totodată să mențină vie imaginea locurilor de baștină caracterizare eufemistic prin sintagma: Heide und Hecke, bărăgan și desiș. Lucrarea în cauză se dovește a fi un solid punct de plecare care să exploreze mai multe aspecte interesante ale vieții sociale parcurse de comunitatea germană din Banatul Montan. Printre posibilele teme de cercetare bazate pe scrierile istoriografice analizate amintim: problematica habitatului populației de limbă germană din micro-arie, descrierea elitei sociale proprii și a ocupațiilor etnicilor germani locali, contribuția deținută de asociații și grupările profesionale, ilustrarea con flictelor de muncă și problemelor sociale resimțite de muncitorii germani și devoalarea unor aspecte componente ale vieții cotidiene germane din Banatul Montan, cu insistență pentru aspecte vizând întruniri sociale și politice, dar și pe altele, la fel de proprii ființei umane, precum infracționalitatea.
Eudovit Boor und Ivan Bujna – Persönlichkeiten der evangelischen Slowaken in Rumänien.
(Zusammenfassung)
Die evangelischen Slowaken bilden die zweite größte konfessionelle Gruppe der Slovaken in Rumänien, deren Geschichte in dieser Gegend im Jahre 1747 begonnen hat. Eudovit Boor (1855-1924) und Ivan Bujna (1881-1949) waren zwei evangelische Pfarrer und kirchliche Schrift steller, die zu den bedeutendsten Persönlichkeiten der evangelischen Slowaken in Rumänien gehören. Beide sind in der Slovakei geboren, haben dort studiert und auch Ihre Tätigkeit begonnen, dann sind sie nach Nädlac, im heutigen Rumänien, gekommen und hier als Pfarrer berufen und gewählt worden. Hier haben sie 29, bzw. 39 Jahre lang gewirkt, Boor bis zum Ende seines Lebens. Zusammen haben sie in Nädlac in der Zeitspanne 1909 -1924 gewirkt. Die Namen Eudovit Boor und Ivan Bujna sind in der Geschichte der evangelischen Slowaken in Rumänien mit dem Bemühen um die Gründung des selbständigen slowakischen Seniorats verbunden. Es entstand aber erst nach dem Tod des Pfarrers Boor und existierte in Rumänien in den Jahren 1933 – 1951. Pfarrer Bujna war Dechant dieses Seniorats in der Zeitspanne 1934 – 1947. Das slowakische Dekanat wurde wieder erst nach dem Fall des kommunistischen Regimes im Jahre 1994 erneuert. Eudovit Boor, sekundiert von seinem jüngeren Kollegen Ivan Bujna, entwickelte nach dem Ende des ersten Weltkrieges ein grosses Bemühen, daß Nadlak Rumänien und nicht Ungarn angehört, denn er befürchtete, dass die Slowaken in dieser Region als Angehörige der slowakischen Nation nicht lange überleben könnten. Als bewusste Slowaken trugen Eudovit Boor und Ivan Bujna in mehreren Zeitungen und Zeitschriften wie „Cirkevné listy”, „Nârodné noviny” und „Närodny hlasnik” mit ihren veröffentlichen Artikeln bei. Ivan Bujna hat seinen Namen verewigt vor allem durch seine zwei Werke: „Strucnÿ nâstin dejîn cirkve evanjelickej a. v. v Nadlaku – Od roku 1853 do roku 1912″ (Kurze Skizze der Geschichte der Evangelischen Kirche A. B. in Nadlak – Vom Jahr 1853 bis zum Jahr 1912) (erschienen 1912) und „Dejiny, Slovenského l’udového kruhu’ v Nadlaku 1904- 1934″ (Geschichte des „Slowakischen Volkskreises” in Nadlak 1904 -1934) (erschienen 1935).
Administratura Apostolică de Timișoara și episcopul Dr. h. c. Augustin Pacha (1923-1930)
(Rezumat)
Anii existenței Administraturii Apostolice de Timișoara (1923-1930), precum și anii precedenți, scurși de la fi nele primei conflagrații mondiale și până la întemeierea acestei forme de organizare de factură ecleziastică și ca nonică (1919-1923), stau sub semnul unor transformări profunde și al unor adaptări deosebit de anevoioase, dar necesare, la noile realități politice și administrative în care se regăsea Banatul românesc și teritoriul actualului județ Arad. In acest context, Biserica Catolică ce ființa în această regiune de aproape nouă veacuri între fruntaliile vechii Diceze de Cenad, a fost nevoită încă o dată să răspundă noilor necesități pastorale, sociale, economice și politice în care se regăsea, răspuns de care dealtfel atârna însăși buna ei funcționare în acest areal. Fărâmițarea Diecezei de Cenad după 1919, tensiunile dintre ultimul episcop de Cenad, Dr. Iulius Glattfelder de Mor și nou instauratele autorități române, eforturile diplomatice depuse de Sfântul Scaun față de Regatul României pentru a asigura o funcționare cât mai firească Bisericii Catolice atât în Banat, cât și între noile granițe ale țării, au dus în 1923 la trasarea definitivă a granițelor canonice în conformitate cu granițele României de atunci și la fondarea, pe teritoriul intrat în componența țării noastre din teritoriul fostei Dieceze de Cenad, a Administraturii Apostolice de Timișoara. In aceste condiții, nu neapărat lipsite de turbulențe, este numit la cârma acestei noi forme de organizare, cu asentimentul tuturor părților, canonicul Augustin Pacha. Fără a sta prea mult pe gânduri, acesta depune eforturi susținute față de autoritățile centrale și locale pentru a îmbunătăți situația Bisericii Catolice de pe aceste meleaguri, atât din punct de vedere administrativ, cât și ca imagine și percepție. Față de proprii credincioși, canonicul și mai târziu, episcopul Pacha, se străduie să traseze un curs modernizator în ceea ce privește pastorația, necesitățile spirituale, sociale, educative și culturale. El încearcă, într-un teritoriu multicultural și multilingvistic, să ofere fiecărei naționalități atenția și răspunsul optim la propriile aspirații și idealuri. Șvab bănățean fiind, sprijină trezirea națională a propriului său popor în limitele unei identități accen tuat creștine-catolice și germane, fără însă a permite derapaje de orice fel. Cursul pe care îl imprimă evoluției administraturii sale, dar și contextul relațiilor dintre Sfântul Scaun și Regatul României, face ca în 1927 canonicul Pacha să fie consacrat episcop titular de Lebedo, el rămânând însă în continuare la conducerea turmei sale. Prin aceasta, autoritatea sa era întărită din toate punctele de vedere, iar ridicarea administraturii la rangul de epi scopie devenea doar o chestiune de timp. Peste doar trei ani, imediat după intrarea în vigoare a Concordatului dintre România și Sfântul Scaun, Administratura Apostolică de Timișoara era transformată în Episcopia Roma- no-Catolică de Timișoara, primul ei episcop diecezan devenind Dr. h.c. Augustin Pacha. Cei șapte ani de existență ai administraturii apostolice timișorene, ca dealtfel următoarele două decenii din viața Episcopiei de Timișoara sunt marcați în mod decisiv de activitatea ierarhului Augustin Pacha și de trans formările suferite de aceasta sub influența păstoririi sale, dar și a timpurilor grele ce au urmat în istoria întregii țări.
La réforme agraire de 1921 au département de Sălaj, entre les guerres
(Résumé)
La présente étude se penche sur certains aspects liés à l’activité des « institutions » mandatées par l’Etat pour mettre en œuvre une des plus importantes réformes roumaines – par les changements économiques qu’elle a provoqué et par l’ébranlement de la structure de la société – d’entre les guerres. Il s’agit de la réforme agraire, qui dans le département de Sălaj, comme dans toute la Roumanie, est venue répondre à une nécessité sociale. Le caractère agricole de l’économie du département et surtout la structure sociale et la répartition de la propriété agricole ont rendu la lutte des paysans pour des terres plus intense qu’ailleurs. Bien que la population du dé partement était en grande partie occupée dans l’agriculture (75,5%), la terre était concentrée dans des grandes latifundiums, en possessions des grands propriétaires terriens hongrois et juifs. La grande propriété, qui dépas sait 125 ha représentait 30% de la terre cultivée, la petite propriété, sous 25 ha, représentait 55%, et la propriété moyenne 15%. Par conséquent, l’accomplissement de la réforme agraire dans le département a entraîné des forces sociales diverses, les principaux acteurs y étant, comme dans le reste du pays, les fonctionnaires chargés de sa mise en pratique, les paysans qui devaient recevoir des titres de propriété et non pas en dernier lieu, les latifundiaires expropriés. Le succès de la réforme dépendait dans une première phase de la coopération de trois facteurs susnommés. Il s’est ensuit un affrontement entre les intérêts des paysans sans terres, dont le désir de propriété était plus ardent, avec les grands propriétaires qui ne voyaient pas d’un bon œil la confiscation de leur terre et qui ont tenté par tous les moyens de maintenir le statu quo. La remise définitive des titres des propriétés a commencé au 1922 et a été poursuivie pendant toute la période d’entre les guerres, mais les mécontentements provoqués, spécialement en Sălaj, ont été permanents. La petite et la grande propriété ont été renforcées dans une certaines mesure durant la réforme, mais la grande propriété n’a pas été anéantie, tout au plus contenue dans certaines limites. Le lots de terre de supplément et les lots entiers ont été fixés a 3,5 arpents, ceux de colonisation ont été plus grands, en moyenne 8 arpents. Il faut mentionner que l’inventaire des outils agricoles était assez maigre, en peu d’endroits les gens se permettant des technologies avancées de culture, comme c’était le cas pour les terres des grands propriétaires, les fermes de l’Etat ou de la Chambre d’Agriculture. Les paysans se servaient des anciennes graines habituellement peu productives. Las machines agricoles étaient rares et utilisées surtout pour les grandes propriétés. La première mesure prise en vue de la mise en propriété a été la réalisation des tableaux des ayants droits et l’établissement des catégories des villageois indiqués par la loi. Dès le début cette opération a été marquée par des injustices, non inscriptions des ayants droits sur les listes, et des abus, l’inscription sur les listes par les com missions locales de ceux que la loi excluait. Tous ces facteurs ensemble ont attardé et réduit les effets des la réforme agraire de Sălaj, situations rencontrée dans presque tout le pays, et la question agraire reste ouverte même après la réforme de 1921.
Iosif UILĂCAN
Evoluţia judeţului Bistriţa-Năsăud 1944-1945
L’évolution du département de Bistriţa-Năsăud 1944-1945
L’évolution du département de Bistrița-Năsăud 1944-1945
(Résumé)
L’étude traite de l’évolution politique et administrative du département de Bistrița-Năsăud durant la période qui sépare le retournement des armes contre l’Allemagne hitlérienne, en août 1944 et les élections de mars 1946. Nous passons en revue les événements provoqués par le Diktat de Vienne d’août 1940, l’intégration du départe ment dans l’administration hongroise et les conséquences politiques et démographiques de ces changements – le refuge d’une partie de la population roumaine et la colonisation des certains localités par des familles hongro ises. L’approche du front a déterminé l’évacuation d’une bonne partie de la population allemande, peu d’entre eux revenant vers leurs maisons à la fin de la guerre. Ceux qui sont restés sont mis dans de camp de travail ou installés dans d’autres localités que celles où se trouvaient leurs maisons. Ceux qui sont revenus trouvent leur toit occupé et sont hostilement reçus. Les territoires du Nord de la Transylvanie sont restés jusqu’en mars 1945 sous l’autorité du Commandement Militaire Soviétique, leur réintégration dans les structures de l’Etat roumain n’étant permise qu’après l’arrivée au pouvoir du gouvernement de Petru Groza. La situation du département de Bistrița-Năsăud a subi tant des conséquences de l’occupation soviétique, que de l’incertitude qui a entourée l’avenir de la Transylvanie de Nord. Les liaisons avec le gouvernement de Bucarest étaient quasi inexistantes, les arrêts du Conseil Départemental seuls faisant office de loi à côté des ordonnances du préfet qui remplaçaient les ordres des ministères de la Justice, de l’Agriculture, des Internes et des Domaines. Après la réintégration de la Transylvanie de Nord dans l’Etat roumain, le 13 mars 1945, le département de Bistrița-Năsăud a du se soumettre aux dispositions de la Convention d’Armistice du 12 septembre 1944 et remplir les obligations for mulées par la Commission Roumaine pour T Application de T Armistice (C.R.P.A.A.). La situation économique du département n’a pas cessé de s’empirer jusqu’à la fin de l’année 1945. Les mouvements de population dans un sens ou dans l’autre, les déficiences dans la mise en pratique de la réforme agraire, l’enfouissement insuffi sant des graines, l’occupation soviétique et, ensuite, l’application de l’armistice ont été les causes principales de l’appauvrissement de la population. Les pressions exercées sur l’administration locale, l’intronisation de person nages favorables ou encadrés dans le parti communiste, les tensions sociales et la terreur sont présentes dans les documents d’archive qui ont nourri notre recherche. Les membres du parti et surtout les leaders locaux se sont impliqués dans la réforme agraire et la colonisation des localités absentéistes, occasion pour rapporter que les paysans demandent et soutient le parti et la préfecture. Les membres des partis historiques ont été évincés de leurs postes et remplacé par des éléments loyaux aux communistes, préparant ainsi l’instauration de la dictature.
Culture et politique dans la Roumanie des années ’50. Quelques considérations en marge de l’imposition du modèle politique soviétique dans l’enseignement de l’histoire
(Résumé)
En partant de la mythologie construite autour du concept de Yhomme nouveau, vu comme une partie com posante du désirata soviétique d’une révolution culturelle, la présente étude s’attaque aux aspects généraux du problème de l’imposition du modèle pédagogique (de type soviétique) dans l’espace roumain d’après la guerre. Traitant ce thème du point de vue de politiques éducationnelles, considérées comme des mesures révolution naires prises par l’Etat dans le domaine de la culture, la démarche se penche sur les transformations connexes au procès de soviétisation culturelle dans un cadre (inter-) institutionnel. Ainsi, la première partie est dédiée à la mise au jour des caractères généraux du système scientifique et éducationnel, comprenant les mesures léga les et de restructuration initiale, pour passer ensuite, à travers les modifications du plan scolaire, du programme d’enseignements, du manuel et du cours pédagogique, à la question des prémisses et des principes de l’étude de l’histoire, illustrée par des exemples et mise en liaison avec les idéaux de la politisation des nouvelles générations.
Corneliu GAIU, Șerban POPESCU-DOLJ
Reabilitarea imobilului din Piaţa Centrală nr. 24 Bistriţa. Studiu arheologic și de arhitectură
Réhabilitation de l’immeuble no 24, de la Place Centrale de Bistriţa. Étude d’archéologie et d’architecture
Réhabilitation de l’immeuble n° 24, de la Place Centrale de Bistrița Étude d’archéologie et d’architecture
(Résumé)
Le front Nord de la place centrale de la ville de Bistrița est constitué d’un ensemble monumental – des ancien nes boutiques et des demeures des artisans et des commerçants – connu sur le nom de Sugălete. Regardé comme un ensemble unitaire, le côté Nord du Marketplatz est composé de 12 maisons réunies par le portique du rez-de- chaussée couvert des voûtes reposant sur des croisées d’ogives, des voûtes en berceau et voûtes sphérique qui reflètent des étapes de construction et de restaurations qui vont de la fin du XVIe siècle jusqu’au milieu du XIXe siècle. Ce qui unifie cette rangée de bâtiments est l’enchaînement de galeries ouvertes au rez-de-chaussée de la façade. La dernière de ces maisons, ayant une façade latérale vers l’ancienne Fleischereturegasse qui reliait la place à la Tour des Bouchers, a subi les modifications les plus sévères de tout l’ensemble. Les recherches de parements et les fouilles archéologiques ont essayé la reconstitution, dans ses phases générales, de ce bâtiment. Une construction dont la maçonnerie comprend un passage carrossable sur l’aille de ouest, secondée à l’est de l’espace utilisé comme boutique et dépôt qui donnait vers l’allée, a été élevée au XVIe siècle. Plus tard, le bâtiment est étendu par la prolongement de l’aille latérale et la réalisation du portique à deux travées de la façade. L’aille latérale garde deux des pièces à voûtes en plein cintre qui ont été bâti au XVIIIe siècle, sous lesquelles il y avait un sous-sol, abandonnée après l’élévation de l’étage. Les investigations du parement ont généralement confirmé les conclusions des recherches archéologiques. La recherche des finitions externes et internes n’a rien mis en valeur qui correspondrait à des modifications plus anciennes au XXe siècle, sauf des portions réduites de la muraille de la cour intérieure du corps longitudinal, insignifiantes, et datant à peu près du XVIIe siècle, leur état de conservation étant précaire. Les recherches de parement de la portion la plus ancienne, de la rue jusqu’à l’escalier actuel n’ont apporté que des résultats incertains et difficilement datables. Le seul résultat concernant les dates est la trouvaille des deux fenêtres sur la muraille longitudinale de la partie qui borne le passage, de dimensions réduites, qui présentent des encadrements faits des deux blocs en pierre massive, travaillés, qui situent ce mur dans sa forme actuelle au XVIIe siècle. La démolition du début de seconde moitié du XXe siècle du mur intérieure qui bornait le passage d’accès, a franchit une espace généreux du parterre en liaison directe avec la rue. Le concept de restauration/ réhabilitation a eu pour critères :le thème requis par le bénéficiaire ; la mise en évidence autant que possible, des étapes parcourues au cours de l’histoire par le bâtiment sans mettre en péril son unité stylistique ; la mise en valeur de ses éléments originaux.
Anette Frey, Nicolae Gudea
In memoriam: Konrad Weidemann (1938–2010)
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